La politique sur les cumulards

La politique sur les cumulards a atteint cet objectif en visant les pêcheurs qui avaient d’autres emplois ou professions, comme plusieurs devaient le faire pour aider à subvenir aux besoins de leur famille. Le MPO jugeait que la pêche n’était pas leur principale source de revenus, alors ils sont devenus des pêcheurs de homard de « catégorie B ». La politique a ainsi créé deux catégories de permis :

Des permis de catégorie A pour ceux qui dépendent entièrement de la pêche au homard, et

Des permis de catégorie B pour ceux que le MPO considère comme n’étant pas entièrement dépendants de la pêche au homard, mais ayant un lien historique avec celle-ci.

Depuis la mise en œuvre de cette politique, les détenteurs de permis de homard de catégorie B ne peuvent pêcher qu’un tiers de la limite de casiers d’un détenteur de permis de catégorie A. Cela a constitué une charge immédiate pour ces pêcheurs qui, dans de nombreux cas, gagnaient peu d’argent avec leur deuxième emploi et devaient maintenant faire face à une réduction de leurs revenus de pêche.

Au fil des ans, il est devenu impossible d’épargner pour la retraite. Les pêcheurs de homard de classe B ont toujours encouru les mêmes dépenses que les pêcheurs de classe A (amarrage, assurance du bateau, entretien) tout en produisant beaucoup moins de prises. Dans l’incapacité de générer des économies importantes, leur espoir de retraite est devenu largement dépendant des revenus potentiels du permis lui-même.

Cependant, une deuxième conséquence de la politique sur les cumulards stipule que les permis de catégorie B ne sont pas transférables et expirent au décès du titulaire.

Lorsque le permis expire, toute compensation pour les pêcheurs expire avec elle. Le permis ne peut pas être vendu ou légué à un membre de la famille. Les titulaires de classe B n’ont donc pas pu prendre leur retraite ni laisser quoi que ce soit à leur famille. Ils n’ont d’autre choix que de continuer à pêcher le homard.

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Après des années de traitement injuste, les pêcheurs de classe B cherchent à modifier cette politique, qui est perçue comme une punition dépassée. Il est temps d’aller de l’avant avec une nouvelle politique qui offre un traitement équitable aux pêcheurs âgés et des possibilités avantageuses pour de multiples parties, y compris le MPO.

Notre objectif est d’influencer une politique de gros bon sens, qui permette à ces pêcheurs de vendre ou de transmettre leur permis afin qu’ils puissent arrêter de pêcher tout en continuant à subvenir aux besoins de leurs proches.

Après des années de traitement injuste, les pêcheurs de classe B cherchent à modifier cette politique, qui est perçue comme une punition dépassée.

Il est temps d’aller de l’avant avec une nouvelle politique qui offre un traitement équitable aux pêcheurs âgés et des possibilités avantageuses pour de multiples parties, y compris le MPO. Notre objectif est d’influencer une politique de gros bon sens, qui permette à ces pêcheurs de vendre ou de transmettre leur permis afin qu’ils puissent arrêter de pêcher tout en continuant à subvenir aux besoins de leurs proches.

Ensemble, nous pouvons mettre un terme aux injustices et au traitement inéquitable auxquels sont confrontés les titulaires de permis de classe B.

Avec votre soutien, ces pêcheurs, et leurs familles, peuvent jouir de l’avenir qu’ils méritent.

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